Des creux, des pics, des boulettes… ***COMPLET***
Atelier tout-petits
Les tout-petits aiment patouiller l’argile tout autant que papouiller les animaux. Lors de cet atelier, ils creusent, piquent, et font des boulettes pour créer un petit animal dans son environnement : choisiront-ils d’offrir à leur compagnon un nid douillet ou au contraire un sol tout caillouteux ?
La présence d’un adulte est obligatoire pour les atelier tout-petits. L’accompagnateur y participe gratuitement.
Inquiétante transformation
Atelier jeune public
Pour échapper à l’amour insistant d’Apollon, la jeune et belle Daphné se transforme en arbre. Après avoir observé un dessin représentant Daphné, les enfants dessinent chaque étape de l’histoire et de sa métamorphose.
L'atelier est réservé uniquement au jeune public.
L'adulte accompagnant peut, pendant l'atelier, participer à une visite commentée sur la même thématique.
Informations pratiques
Lieu :10 rue Gustave Flaubert
10400 Nogent-sur-Seine
14h30
Durée : 2h
Tarif : 5€ par participant
Forfait 15€ pour 4 ateliers
À partir de 7 ans
Réservation conseillée :
03 25 24 76 34
Un peu de tendresse
Atelier tout-petits
Qu’on est bien dans les bras de sa maman… Inspirés par la jeune femme qui enlace deux enfants de la sculpture La Charité, les jeunes participants et leurs accompagnateurs modèlent un tendre câlin.
La présence d’un adulte est obligatoire pour les atelier tout-petits. L’accompagnateur y participe gratuitement.
Informations pratiques
Lieu : Horaires & Tarifs :10h30
Durée : 1h
Tarif : 5€ par participant
Forfait 15€ pour 4 ateliers
De 3 à 7 ans
Réservation conseillée :
03 25 24 76 34
La Ronde des enfants
La Ronde des enfants
En 1888, Théodore Deck, nommé administrateur de la manufacture de Sèvres l’année précédente, a commandé à Jules Dalou la création de deux modèles de vases monumentaux. Le premier d’entre eux, Ronde d’enfants, a été édité soit en grès, soit en grosse porcelaine, une technique alors nouvelle favorisant l’exécution de décors en très haut relief. La manufacture a ainsi exposé le vase de Dalou comme exemple de ses innovations techniques dans son pavillon de l’exposition universelle de 1889.
Les putti et les guirlandes de fruits et de feuillages sont empruntés au vocabulaire de la Renaissance. Les premiers évoquent également le répertoire formel élaboré par Dalou alors qu’exilé en Angleterre, il élaborait des sujets intimes destinés à une clientèle privée amatrice de maternités, dont le succès lui a aussi procuré la prestigieuse commande d’un monument aux petits-enfants de la reine Victoria morts en bas âge, destiné à la chapelle royale privée de Windsor.
Le vase de Dalou se démarque des exemples historiques par l’animation très vive du cortège, le caractère très accentué du relief et les anses en forme de branchages.
Les Ondines ou Les Nymphes de la Seine
Les Ondines ou Les Nymphes de la Seine
Cette colonne était l’un des éléments constituant l’immense fontaine en grès érigée cours La Reine par la manufacture de Sèvres à l’occasion de l’exposition universelle de 1900. Avec cette construction monumentale, la manufacture entendait démontrer son savoir-faire et impressionner les visiteurs. Trois nymphes ou ondines, divinités ou génies peuplant la Seine, forment une ronde autour de la colonne. Leur position dos à dos ainsi que la souplesse des drapés évoquent Les Trois Grâces de Germain Pilon, monument conservé au musée du Louvre dont Boucher possédait un dessin dans sa collection personnelle. Le traitement du grès en dégradés de bleus et de verts et le mouvement des drapés très fluides évoquent l’écoulement de l’eau associé au cours du fleuve.
L’Âge de pierre ou Homme combattant un serpent
L’Âge de pierre ou Homme combattant un serpent
Ce plâtre est le modèle du bronze de L’Âge de pierre commandé par l’Etat pour orner l’escalier de la galerie de zoologie du Muséum national d’histoire naturelle, devenue depuis la galerie de l’Evolution. Le choix du sujet s’inscrit dans le contexte des travaux des premiers préhistoriens. Dans la lignée de Jacques Boucher de Perthes et en s’appuyant sur la découverte de silex taillés, ceux-ci ont prouvé que l’homme existait à des époques très reculées, beaucoup plus anciennes qu’on ne le pensait jusque-là.
Thomas a figuré un homme combattant un serpent au moyen d’un silex taillé, secondé par son chien qui incarne la civilisation par opposition au monde sauvage du serpent. Sa représentation reflète évidemment l’état des connaissances de son temps. On sait aujourd’hui que les silex étaient majoritairement utilisés comme outils et non en tant qu’armes et qu’ils étaient maniés au moyen d’un manche ou d’une poignée aujourd’hui disparue. De plus, pour ce sujet novateur, Thomas est resté tributaire des modèles gréco-romains. La composition du corps en extension et le serpent s’enroulant autour des jambes sont ainsi directement issus du Laocoon, chef d’œuvre de la sculpture hellénistique qu’il avait pu étudier au Vatican pendant son séjour à Rome.
Marie HL
Le musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine et l’association Tournefou à Pâlis ont sélectionné l’artiste qu’ils accueilleront en résidence de recherche et création en 2023 : c’est Marie HL, autrice et architecte, qui succèdera à Isabel Duperray, accueillie en 2022.
© Solène Mathieu
Après des études d’architecture à Paris et Jérusalem, Marie HL se tourne vers l’écriture et obtient en 2021 un master de création littéraire à l’Université du Havre. La même année, elle fonde avec quatre autrices un collectif de littérature féministe et sororal : Frontière à Petite Échelle (FàPE). Elle pratique aussi la poésie sonore au sein de Dessin Envolé, collectif d’arts multiples.
Le travail d’écriture de Marie HL tourne autour des questions de mémoires, de frontières ou encore de conditions des femmes, d’hier et d’aujourd’hui. Elle anime des ateliers d’écriture avec plusieurs types de public, notamment des étudiants d’écoles d’architecture et des enfants, en lien avec l’association Le Labo des Histoires.
Livret de présentation du travail de résidence de Marie HL
Acquisition de Volubilis d’Alfred Boucher
Une œuvre majeure d’Alfred Boucher a rejoint les collections du musée Camille Claudel : Volubilis. Après le succès retentissant qu’il remporta avec ce sujet au Salon de 1896, le sculpteur le déclina en différents matériaux, sous de multiples formes et en dimensions variées. L’un des plus beaux exemplaires est le marbre mesurant 1,20 mètre de haut acquis pour le musée auprès de la galerie londonienne Bowman Sculpture.
Elle représente un nu féminin assis sur un rocher parsemé de plantes et de fleurs en relief, les jambes drapées dans une étoffe. La pose est extrêmement grâcieuse, l’inclinaison de la tête équilibre la torsion des genoux et, malgré des yeux presque clos, le spectateur ne peut éviter de suivre le regard, conduit par la ligne du bras gauche jusqu’à la fleur de volubilis qu’elle tient dans la main.
A l’image du style d’Alfred Boucher, ce nu est un mélange d’idéalisation et de naturalisme : idéalisation du nu lisse en marbre poli, mis en valeur par l’aspect brut du rocher et la souplesse du tissu qui drape les jambes ; naturalisme des tendons que la torsion du cou fait saillir et de certains os sensibles sous la peau (clavicules, omoplates, vertèbres…), qui donnent vie à ce corps.
Cette acquisition majeure permet de compléter le fonds de référence d’œuvres d’Alfred Boucher conservé par le musée Camille Claudel grâce aux dons faits par l’artiste et aux acquisitions réalisées depuis les années 1980. Il comprend désormais 222 objets, dont un quart de tableaux, un quart de dessins et une moitié de sculptures. Volubilis vient accroitre significativement l’intérêt de ce fonds, en raison de son importance dans la carrière de l’artiste et de la qualité exceptionnelle de cet exemplaire, qui devient sans conteste la plus belle œuvre de Boucher du musée.
Volubilis a été acquis avec le soutien de l’Etat (fonds national du patrimoine), de la région Grand Est (Fonds régional d’acquisition pour les musées), du département de l’Aube, des Amis du musée Camille Claudel et de Jean-Eudes Maccagno.
La nature en sculpture
Visite du mercredi
Par la diversité de ses formes mais aussi les nombreuses symboliques auxquelles on l’associe, la nature est une riche source d’inspiration pour les sculpteurs. Le temps d’une visite, partez à la découverte des différents motifs végétaux et floraux présents dans les collections du musée.
Aimé Jules Dalou, Vase de la ronde des enfants, 1899, grosse porcelaine, manufacture de Sèvres © Yves Bourel
Informations pratiques
Lieu : Horaires & Tarifs :14h45
Durée : 1h
Tarif : 4€ en plus du billet d'entrée du musée
Le coût de la visite est offert pour les adultes qui confient un enfant à l'atelier.
Réservation conseillée :
03 25 24 76 34
Plutôt guerrière antique ou chanteur florentin ?
Atelier pour tous
Enfilez votre déguisement pour cet atelier carnavalesque !
Plusieurs personnages costumés vous attendent dans les salles du musée, comme la Minerve s’armant d’Alfred Boucher ou le Chanteur florentin du XVe siècle de Paul Dubois. Partez à leur rencontre avant de rejoindre l’atelier. Quel participant costumé choisirez-vous de modeler ? Un inconnu déguisé en super-héros ? Votre enfant pirate ? Votre épouse bonne fée ?
Pour tous, enfants à partir de 8 ans, adolescents et adultes
Paul Dubois, Le Chanteur florentin, vers 1867, bronze © Yves Bourel
Nombre de places limité !
par téléphone au : 03 25 24 76 34
par mail : jeunepublic@museecamilleclaudel.fr
Informations pratiques
Lieu : Horaires & Tarifs :14h30
Durée : 2h
Tarif : 5€ par participant
Forfait 15€ pour 4 ateliers
À partir de 8 ans
Réservation conseillée !
03 25 24 76 34
jeunepublic@museecamilleclaudel.fr