Archéologie



Au début du XXe siècle, les vestiges archéologiques fascinent les collectionneurs mais se résument souvent à des objets de curiosité. A l’ouverture du musée de Nogent-sur-Seine, plusieurs donateurs enrichissent les collections de vestiges hétérogènes, dont une partie disparaît pendant la Seconde guerre mondiale.

En 1962, André Lemoine fonde le Groupe archéologique du Nogentais (GAN). C’est une période charnière pour la constitution de l’archéologie en tant que discipline scientifique et les fouilles menées par le GAN bénéficient des nouvelles techniques, notamment à travers les prospections aériennes. Pour conserver le mobilier découvert, le GAN obtient une salle dans l’ancien musée alors fermé au public. En échange, il s’engage à contribuer à la réouverture du musée, qui aboutit en 1974.

En 1978, un jeune archéologue, Jacques Piette, est nommé conservateur. Celui-ci mène de nombreuses fouilles dans le Nogentais jusqu’aux années 1990, qui enrichissent considérablement les collections du musée.

Environ 9000 vestiges ou lots d’objets sont aujourd’hui conservés au musée Camille Claudel. Parmi les sites remarquables, citons les tombes et habitations des Grèves de Frécul (Néolithique), l’ensemble funéraire de Barbuise-La Saulsotte (Âge du Bronze final), le sanctuaire gaulois de La Villeneuve-au-Châtelot (Âge du Fer) et les ateliers de potiers fouillés dans la même commune (époque gallo-romaine).

 

Vestiges