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The text size have not been saved, because your browser do not accept cookies.Sur les pas de Camille Claudel
Escape game
Avec le jeu d'enquête grandeur nature "Sur les pas de Camille Claudel", les visiteurs devront récolter des indices dans les salles du musée afin d’affronter une ultime épreuve !
Accessible dès 10 ans, cette expérience inédite et ludique vous permet d’en apprendre davantage sur les collections du musée et de partager un moment mémorable en famille ou entre amis !
Réserver un créneau pour un groupe de 2 à 5 personnes
Informations pratiques
Lieu :10 Rue Gustave Flaubert,
10400 Nogent-sur-Seine
Dates
- Du mardi au dimanche jusqu'au 7 mai.
Tarif
3€ par personne en plus du billet d'entrée au musée
Stationnement
Stationnement gratuit sur le parking Fournier
Portrait au pinceau
Atelier tout-petits
Que c’est drôle de mélanger les couleurs : on peut créer un peu de vert, de violet, d’orange… et beaucoup de marron ! Ces couleurs « inventées » par nos petits artistes servent de fond pour la réalisation d’un portrait. Peindront-ils un vieux barbu ? Une dame avec un fichu ? Leur papa ? Leur maman ?
La présence d’un adulte est obligatoire pour les atelier tout-petits. L’accompagnateur y participe gratuitement.
Informations pratiques
Lieu : Horaires & Tarifs :10h30
Durée : 1h
De 3 à 7 ans
Tarif : 5€ par participant
15€ pour 4 ateliers
Réservation conseillée !
03 25 24 76 34
jeunepublic@museecamilleclaudel.fr
Peluche d’argile
Atelier tout-petits
Pendant les vacances scolaires, le musée Camille Claudel propose aux enfants de découvrir les œuvres du musée en s'amusant.
Pour cet atelier tout doux, les modèles qui posent pour les enfants ne sont autres que... leurs peluches ! Chaque enfant est donc invité à venir avec sa peluche préférée à l'atelier.
Pour les tout-petits, de 3 à 7 ans.
La présence d'un adulte est obligatoire pour les ateliers tout-petits. L'adulte accompagnant y participe gratuitement.
Nombre de places limité !
par téléphone au : 03 25 24 76 34
par mail : jeunepublic@museecamilleclaudel.fr
Magnifique barbu !
Atelier jeune public
Regarder les hommes à barbe et les plis des drapés des sculptures du musée puis écouter une histoire de barbu inspire les enfants pour modeler un personnage d’argile à la barbe envahissante !
Nombre de places limité
par téléphone au : 03 25 24 76 34
par mail : jeunepublic@museecamilleclaudel.fr
Informations pratiques
Lieu : Horaires & Tarifs :14h30
Durée : 2h
Tarif : 5€ par enfant
15€ pour 4 ateliers
À partir de 7 ans
Réservation conseillée
03 25 24 76 34
jeunepublic@museecamilleclaudel.fr
Histoires de père Noël
Atelier tout-petits
Pendant les vacances scolaires, le musée Camille Claudel propose aux enfants de découvrir les œuvres du musée en s'amusant.
En attendant le passage du père Noël, les enfants découvrent quelques personnages barbus ou portant une longue robe, tout comme lui. Ces sculptures ainsi que l'histoire racontée par une conteuse inspirent les enfants pour réaliser un modelage du père Noël tel qu'ils l'imaginent.
Pour les tout-petits, de 3 à 7 ans.
La présence d'un adulte est obligatoire pour les ateliers tout-petits.L'adulte accompagnant y participe gratuitement.
Alfred Boucher, Monument au docteur Louis Léopold Ollier, avant 1904, plâtre © Marco Illuminati
Nombre de places limité !
par téléphone au : 03 25 24 76 34
par mail : jeunepublic@museecamilleclaudel.fr
Les monstres
Un conte, une œuvre
Face à la sculpture Persée et la Gorgone de Camille Claudel, faites-vous conter les aventures du demi-dieu grec Persée, depuis la pluie d’or qui le fit naître jusqu’au coffre dans lequel on le jeta à la mer en passant par son combat avec Méduse… Ecoutez ensuite l’épisode d’Orphée affrontant le chant des sirènes devant l’œuvre Le Poète et la Sirène d’Emmanuel Hannaux.
Camille Claudel, Persée et la Gorgone, vers 1897, marbre © Marco Illuminati
Informations pratiques
Lieu : Horaires & Tarifs :15h
Durée : 25 minutes
Dès 6 ans
Les enfants doivent être accompagnés d’un adulte.
Tarif : Gratuit sur présentation du billet d'entrée au musée
Réservation conseillée :
03 25 24 76 34
réservation@museecamilleclaudel.fr
L'Abandon
L'Abandon
Fonte Eugène Blot n°2, 1905
Cette sculpture en bronze est un petit modèle édité en 1905 par le fondeur et collectionneur Eugène Blot d’après un groupe réalisé par Camille Claudel entre 1886 et 1888, alors qu’elle travaillait dans l’atelier d’Auguste Rodin. Cette version a été légèrement revue par rapport au plâtre plus grand que nature qui fut exposé en 1888 au Salon des artistes français sous le titre Sakountala et qui obtint une mention honorable. L’homme est agenouillé, il soutient la jeune femme qui est debout. Celle-ci replie son bras droit pour cacher son sein, s’appuie sur sa jambe gauche. Le reste du corps se relâche, la femme s’abandonne entièrement dans les bras de l’homme. Les visages sont proches, il semble murmurer à son oreille ou prêt à lui donner un baiser. La source première, comme l’indique le titre du plâtre, est un drame écrit au IVe ou Ve siècle par le poète hindou Kalidasa : lors d’une partie de chasse, le roi Douchmanta rencontre la jeune Sakountala. Tous deux tombent immédiatement amoureux mais le roi doit quitter la jeune femme. En gage de son amour, il lui offre un anneau pour lui permettre de se faire reconnaître. Toutefois, victimes d’une vengeance, Sakountala se fait dérober l’alliance et Douchmanta oublie sa fiancée. Il finit par recouvrer la mémoire grâce à un pêcheur qui lui rapporte la bague trouvée dans le ventre d’un poisson. Un doute subsiste sur l’épisode qui a inspiré Camille Claudel. L’artiste a peut-être représenté la rencontre entre les deux amoureux. Il est aussi possible de voir dans cette sculpture le moment des retrouvailles alors que l’amant implore le pardon de Sakountala. Quoi qu’il en soit, cette sculpture dépasse la transcription d’un moment d’une histoire. L’Abandon : le titre de l’édition en bronze, est désormais allégorique, montrant l’importance accordée à la posture de l’amante confiante, qui s’abandonne dans les bras de l’être aimé. Camille Claudel interroge le lien amoureux, ses nuances et ses subtilités. L’enlacement du couple dévoile la ferveur amoureuse. Dans L’Abandon, les corps s’effleurent à peine, soulignant la délicatesse des sentiments.
Voir aussi dans les collections :
La Fortune
En coulisse... des croqueurs d'œuvres
En lisant cet article, plongez nos coulisses ! Sylvie Pereira, régisseuse des collections du musée, vous parle de petits insectes croqueurs d’œuvres...
Vrillettes ou poissons d'argent, certains insectes sont responsables de détériorations sur les œuvres en bois ou en papier. Ainsi, la vrillette pond dans le bois, la larve s'y développe et, une fois adulte, l'insecte perce un trou pour s’envoler : les œuvres infestées sont constellées de multiples « trous d’envol ».
Pour empêcher leur apparition, Sylvie Pereira effectue plusieurs missions de conservation préventive auprès des œuvres : inspections régulières, contrôle de l’environnement (ventilation, maintien d’un climat constant, faible luminosité), sans oublier le dépoussiérage !
Lorsqu’une œuvre semble être infestée par des insectes, elle est immédiatement placée en quarantaine, pour éviter de contaminer les autres, puis traitée. Différents types de traitements spécifiques existent pour lutter contre l’infestation, en fonction de la nature de l’œuvre : traitement par anoxie (privation d’oxygène), traitement par congélation, traitement chimique etc.
Le musée a récemment dressé un bilan de l’état de conservation des œuvres comportant du bois (châssis de tableaux, cadres, socles anciens). Certains objets, suspectés d’être infestés, ont été placés en quarantaine. Les objets infestés ont ensuite été traités par anoxie. Ils ont été placés dans des poches fermées hermétiquement et vidées de leur oxygène, pendant 21 jours, avant de pouvoir réintégrer les réserves.
Le Rêve
Le Rêve
Le marbre original, intitulé Aux champs, a figuré au Salon de la Société des artistes français en 1897. Acquis par l'Etat, il fut attribué au musée Luxembourg, aujourd'hui musée d'Orsay (inv. RF 1204). Plusieurs exemplaires, en marbre et en bronze, sont connus (un marbre au musée des Beaux-Arts de Troyes), sous des titres différents : Volubilis, Le Printemps, La Pensée. Le marbre de Nogent-sur-Seine se rattache à de nombreuses autres œuvres d'Alfred Boucher. C'est la même pose que la Baigneuse (inv. 2006.8). Mise au point vers la fin du XIXe siècle, cette élégante, nuancée par l'esprit Art Nouveau, fut répétée par Boucher, tantôt complètement, tantôt partiellement, visage seul, buste ou figure du corps. Cela permet de supposer le grand succès de cette œuvre auprès des amateurs.