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À la découverte de Camille Claudel (1864-1943)
Cette visite thématique replace le parcours de Camille Claudel dans son contexte historique et biographique
Practical information
Place :10, rue Gustave Flaubert
10400 Nogent-sur-Seine
À 15h
Durée : 1h
Tarif par personne : 3 euros + droit d’entrée
Réservation conseillée au + 33 (0)3 25 24 76 34 ou par mail
Inscription directement à l’accueil du musée, 30 minutes avant le départ de la visite, dans la limite des places disponibles
Questions-réponses
Je suis enseignant en maternelle, mes élèves sont-ils trop jeunes pour participer ?
Le concours est conçu pour tous les niveaux. En outre, chaque classe concourt avec d’autres classes du même cycle. Vous pouvez donc participer sans crainte.
Je souhaite participer au concours, mais puis-je participer même si je n’ai pas le temps de monter un projet de grande envergure ?
Chaque enseignant est libre de participer au concours et de lui accorder la place qu’il souhaite dans l’organisation de son enseignement. Le concours invite avant tout à interroger la sculpture et la commande publique. Il est donc tout à fait possible de participer sans pour autant investir un temps conséquent.
Je participerai avec ma classe au concours car le projet m’intéresse, mais je n’envisage pas de gagner car je comprendrais bien si vous vouliez favoriser les écoles de Nogent-sur-Seine.
Un jury se réunira et jugera du travail en fonction du projet imaginé et des critères précisés dans l’article 3 du règlement. Il ne tiendra en aucun cas compte de la provenance des participants. Les premiers prix comportent une participation de la Ville de Nogent-sur-Seine au transport scolaire afin de favoriser tous les établissements.
Si vous participez, pensez donc que vous avez toutes les chances de gagner, cela afin de préparer votre venue si vous avez une classe de cycle 3, cycle 4 ou lycée.
J’ai une classe à deux niveaux, et sur deux cycles, puis-je participer et sur quel cycle ?
Toute classe peut bien sûr participer. Les classes ayant des élèves de deux cycles concourent dans la catégorie correspondant au niveau le plus élevé.
Je souhaite participer, mais étant professeur de littérature je ne me sens pas compétent pour participer à ce concours.
Il est possible de présenter d’autres formes de productions qu’une production plastique, l’essentiel étant de traiter de la sculpture. En outre, il est tout à fait possible de demander conseil au professeur d’arts plastiques.
J’avais envie de travailler avec ma classe sur l’œuvre de Camille Claudel, mais puis-je imaginer un projet avec des techniques différentes, notamment en peinture ?
Si vous répondez au sujet, c’est-à-dire rendre hommage à l’œuvre de Camille Claudel, votre projet peut prendre toute forme. La difficulté étant de traiter de la sculpture par la peinture. Vous pouvez peut-être réfléchir au fait que la sculpture est une forme artistique en volume, l’intérêt d’une ronde-bosse est de pouvoir la regarder depuis des points de vue différents.
Nous sommes enseignants / professeurs de deux écoles différentes et travaillons ensemble sur le projet. Est-ce possible de participer au jeu en présentant une œuvre commune aux deux classes ?
Il est obligatoire de faire une inscription et une présentation du projet par classe, que vous soyez ou non de la même école. Toutefois, rien n’empêche de faire un travail commun qui serait présenté par chacune des classes. Afin que les membres du jury comprennent l’investissement de chaque classe, il est utile que chacune fasse sa propre présentation du travail.
Avec ma classe, je n’aurai jamais le temps de rendre un travail avant la date de clôture des inscriptions.
Le 17 novembre est la date de clôture des inscriptions. Le travail est en revanche à rendre au plus tard le vendredi 9 février 2018. Vous avez donc beaucoup de temps pour présenter votre projet qui sera vu par les membres du jury. Vous pouvez d’ailleurs ensuite continuer à travailler sur le projet après cette date de restitution. Cela peut être intéressant, notamment si vous gagnez le premier prix.
Je suis intéressé par ce concours en tant qu'enseignante de lettres. Est-il possible d'intégrer à ce concours des expressions écrites composées et lues par les élèves ?
Il est possible d’intégrer le mode d’expression que vous souhaitez. Le texte écrit ou en lecture est donc une possibilité. La contrainte est de traiter de la sculpture dans votre projet qui doit prendre place, l’espace d’un instant, sur le parvis du musée Camille Claudel.
Est-il possible de présenter une animation filmée ?
Vous devez imaginer une œuvre qui prendrait place l’espace d’un instant sur le parvis du musée Camille Claudel. Le travail que vous devez rendre et qui sera évalué par les membres du jury devra être présenté en deux dimensions. Vous pouvez néanmoins imaginer que ce que vous voudriez voir sur le parvis au moins l’espace d’un instant, serait un film, à condition, bien sûr, qu’il traite de la sculpture.
Pour rendre compte de ce projet aux membres du jury, vous pouvez présenter des photographies de quelques moments clefs de ce que deviendrait ce projet de film, ainsi qu’un texte explicatif.
Puis, si vous obtenez le premier prix, le film pourra être montré à l’artiste et pourra faire l’objet d’un échange.
Est-il possible de présenter un jeu théâtral ?
De la même façon que l’animation filmée, il est possible d’imaginer une production sous forme théâtrale, à condition de présenter ce projet en deux dimensions ainsi qu’une explication pour les membres du jury. Puis, si vous obtenez le premier prix, la scène pourra être montrée à l’artiste et pourra faire l’objet d’un échange.
Si nous gagnons le premier prix, nous ne pourrons pas assister au master Class. Est-ce quand même possible de participer au jeu ?
Le règlement n’interdit pas de participer au jeu-concours même si vous avez une classe de cycle 3, 4 ou de lycée, et que vous savez déjà que vous ne pourrez pas venir assister au master class. Dans ce cas, pour des raisons d’organisation, nous vous demandons de le signaler.
Toutefois, le master class est réellement le prix le plus intéressant. C’est le prix qui permet aux élèves de cycle 3, 4 et de lycées de rencontrer un artiste et de concevoir un travail avec lui ! Sachez que pour vous inciter à venir, nous offrons une participation à hauteur de 300 euros aux gagnants du master class.
Nous n’aurons pas l’argent pour financer le voyage pour assister au master Class, si nous gagnons le premier prix.
La ville de Nogent-sur-Seine finance le déplacement pour la master Class à hauteur de 300 euros, si vous êtes gagnant.
Une mère d'élève pour l'instant s'oppose à la publication de photos de son fils.
Dans ce cas, il est indispensable de flouter le visage de l’enfant pour toute photographie envoyée pour le jury, car celles-ci peuvent être diffusées. Et si vous gagnez le premier prix et êtes en cycle 3, cycle 4 ou lycée, que vous participerez donc au Master Class, vous aurez à nous fournir les autorisations afin que nous puissions isoler l’enfant lors de prises de vues.
Dans le règlement du concours, on impose la liste exacte des enfants. Nous avons beaucoup de mouvements dans notre établissement. Ma liste nominative actuelle va sûrement changer. Ma responsabilité juridique est-elle engagée ?
L’objectif de cette liste est que chaque membre du jury puisse vérifier qu’un des élèves d’une classe gagnante ne soit pas un membre de sa famille. Vous pourrez donc nous renvoyer une nouvelle liste en même temps que votre projet, soit avant le 9 février, et nous signaler ensuite tout changement.
Les travaux des élèves seront-ils exposés sur le parvis du musée ?
Les travaux des élèves restent fictifs. Les participants doivent toutefois imaginer un projet d’œuvre destiné au parvis. Des photographies, écrits, dessins, scénarios… peuvent témoigner de cette réflexion.
Le parvis du musée est-il couvert ?
Le parvis du musée n’est pas couvert. Vous en avez une photographie dans la rubrique présentation du concours. En revanche, pour les collégiens et lycéens, quelle que soit la forme que prendra la réalisation, il est important de réfléchir à un projet avec un matériau qui puisse résister à l’extérieur, si l’œuvre imaginée est matérielle.
Le mythe Camille Claudel
Table ronde
Camille Claudel (1864-1943) est l’une des rares artistes à avoir autant fasciné par sa vie comme par son œuvre. Après son internement en 1913 suivi d’un oubli de plus d’un demi-siècle, les historiens d’art ont peu à peu redécouvert son œuvre et aujourd’hui le nom de Camille Claudel fait partie de la mémoire collective, artistique, sociologique et populaire. Au tournant du XXe siècle déjà, le mythe se construit autour de l’image de l’artiste de génie, à la fois héroïne et victime. Alors même que l’étude et la reconsidération de son œuvre sont portées par les historiens d’art dans les années 1980, une pièce de théâtre, un roman et des films à vocation biographique rendent populaire la vision romanesque de l’amoureuse au destin tragique et de l’artiste de génie ayant sombré dans la folie. Ce double mouvement est constitutif de la notoriété contemporaine de Camille Claudel.
Alors que les publications scientifiques ont fait sortir l’œuvre de l’oubli et que se multiplient les études culturelles sur la place des femmes artistes au tournant du XXe siècle, soulever la question du mythe Camille Claudel, encore très vivant aujourd’hui, c’est évoquer la présence actuelle d’une artiste et son inscription dans la société. Les interventions d’historiens et de sociologues de l’art, de conservateurs, de psychanalystes, tenteront d’apporter une diversité d’éclairages sur ce thème.
« L’engagement du féminisme dans la diffusion de l’image de Camille Claudel »
Table ronde réunissant Mathilde Huet, historienne de l'art et ingénieur d'études au Service des musées de France de 1998 à 2016, Fabienne Dumont, professeure d’histoire de l’art, Claudine Mitchell, honorary fellow à l'université de Leeds (Grande-Bretagne) et Marie-Josèphe Bonnet, féministe, écrivaine et historienne de l’art, suivie d’un débat animé par Philippe Piguet, critique d’art, commissaire d’exposition indépendant.
Pour clôturer ce week-end, l’artiste-peintre Najia Mehadji présentera quelques-uns de ses travaux inspirés par La Valse de Camille Claudel et reviendra sur la résonance contemporaine de l’œuvre de Camille Claudel en dehors de la figure mythique qu’est devenue l’artiste.
Practical information
Place :Auditorium
6, rue Gustave Flaubert
10400 Nogent-sur-Seine
15h
Accès libre (dans la limite des places disponibles)
Réservation conseillée au + 33 (0)3 25 24 76 34 ou par courriel
Le mythe Camille Claudel
Conférences
Camille Claudel (1864-1943) est l’une des rares artistes à avoir autant fasciné par sa vie comme par son œuvre. Après son internement en 1913 suivi d’un oubli de plus d’un demi-siècle, les historiens d’art ont peu à peu redécouvert son œuvre et aujourd’hui le nom de Camille Claudel fait partie de la mémoire collective, artistique, sociologique et populaire. Au tournant du XXe siècle déjà, le mythe se construit autour de l’image de l’artiste de génie, à la fois héroïne et victime. Alors même que l’étude et la reconsidération de son œuvre sont portées par les historiens d’art dans les années 1980, une pièce de théâtre, un roman et des films à vocation biographique rendent populaire la vision romanesque de l’amoureuse au destin tragique et de l’artiste de génie ayant sombré dans la folie. Ce double mouvement est constitutif de la notoriété contemporaine de Camille Claudel.
Alors que les publications scientifiques ont fait sortir l’œuvre de l’oubli et que se multiplient les études culturelles sur la place des femmes artistes au tournant du XXe siècle, soulever la question du mythe Camille Claudel, encore très vivant aujourd’hui, c’est évoquer la présence actuelle d’une artiste et son inscription dans la société. Les interventions d’historiens et de sociologues de l’art, de conservateurs, de psychanalystes, tenteront d’apporter une diversité d’éclairages sur ce thème.
Ouverture par Cécile Bertran, conservatrice du musée Camille Claudel et présentation du week-end consacré au mythe Camille Claudel.
Conférences de Marie-Victoire Nantet, universitaire et écrivain, Danielle Arnoux, psychanalyste et Anne Rivière, historienne de l’art.
Practical information
Place :Auditorium
6, rue Gustave Flaubert
10400 Nogent-sur-Seine
15h
Accès libre (dans la limite des places disponibles)
Réservation conseillée au + 33 (0)3 25 24 76 34 ou par courriel
Modelons en famille !
Atelier pédagogique
Découverte de la matérialité de l’argile et de la spécificité de la sculpture.
Parents et enfants se demanderont comment transformer une masse informe d’argile en ronde-bosse, sculpture autour de laquelle le regardeur peut tourner. Cette matière sera transformée progressivement par chaque membre de la famille et passée de main en main, d’individualité en individualité. À quoi ressemblera chaque sculpture d’une même famille ?
Public : à partir de 4 ans
Practical information
Place :6, rue Gustave Flaubert
10400 Nogent-sur-Seine
Public : à partir de 4 ans
Tarif par personne : 5 euros par personne
Durée : 1h30
Réservation : par mail
Fibule en bronze
Fibule en bronze
Cette fibule à arc foliacé (en forme de feuille) provient d'une tombe datée de l'âge du Bronze final mise au jour sur le site du Bois Pot-de-Vin à La Saulsotte. Cette tombe fait partie d'un ensemble funéraire remarquable, celui de Barbuise-La Saulsotte. Ce site, identifié depuis 1875, a connu de nombreuses découvertes fortuites et des fouilles sporadiques. Par la suite, dans les années 1990, le Groupe archéologique du Nogentais y a mené des fouilles extensives bien documentées, qui ont permis de mettre en évidence des pratiques funéraires particulièrement complexes probablement centrées autour d’un culte des ancêtres. Le mobilier funéraire accompagnant les défunts était choisi avec soin, les parures en particulier témoignent de la hiérarchisation de cette société. Les fibules à arc foliacé étaient encore rares dans la région à la fin de l'Âge du Bronze. Le décor finement incisé de triangles hachurés et la facture soignée de cet objet sont à souligner. La présence de trois fibules de ce type dans une même tombe, associées à un ornement de chevelure en or, indique probablement le rang du défunt. L’analyse des ossements a révélé qu'il s'agissait d'un jeune homme.
Table ronde - actualité de la recherche
S'approprier, détourner le passé, un double enjeu pour la sculpture du XIXe siècle
La source égyptienne d'un canon de proportions : une utopie féconde au XIXe siècle, par Claire Barbillon, professeure d'histoire de l'art contemporain à l'université de Poitiers et à l'Ecole du Louvre.
Le retour des dieux ou l'archaïsme moderne, par Jérôme Godeau, musée Bourdelle, co-commissaire de l'exposition Bourdelle et l'Antique. Une passion moderne.
Quand les sculpteurs du XIXe siècle inventent le Moyen Âge, par Pascale Martinez, docteure en histoire de l'art et professeur de khâgne.
Michel Ange et l'image du sculpteur au XIXe siècle, entre légende et revival, par Sara Vitacca, doctorante à l'université de Paris I Panthéon Sorbonne.
Practical information
Place :Auditorium
6, rue Gustave Flaubert
10400 Nogent-sur-Seine
15h
Accès libre (dans la limite des places disponibles)
Réservation conseillée au + 33 (0)3 25 24 76 34 ou par courriel
Auguste Rodin et Camille Claudel : une relation passionnée
Conférence
Intervenant : Antoinette Le Normand-Romain, conservateur général honoraire du patrimoine
La conférence sera traduite en langue des signes française.
Practical information
Place :Auditorium
6, rue Gustave Flaubert
10400 Nogent-sur-Seine
15h
Tarif : entrée libre (dans la limite des places disponibles)
Réservation conseillée au + 33 (0)3 25 24 76 34 ou par courriel
Sakountalâ
A work, a tale
“My body moves forward, but my spirit disagrees and falls backward, like a silk banner born into the wind.”
“Oh love, of which only the ashes remain, how could you burn so for beings such as I”
Kalidasa (ca. 4th-5th centuries), The Sign of Sakuntala, play in 7 acts, French translation from the Sanskrit by P.-E. Foucaux, 1867
Sakuntala is a poem by the famous Hindu poet Kalidasa (ca. 4th-5th centuries). This story, inspired by translations and theatrical adaptations of the poem during the 19th century, relates the fable of Sakuntala.
A short presentation of what this “elegiac” theme managed to awaken in the oeuvre of Camille Claudel follows this storytelling. The plaster work Sakuntala earned Camille Claudel an honourable mention at the Salon des Artistes Français art exhibition in 1888. A marble version of this work entitled Vertumnus and Pomona is housed at the Musée Rodin. Presented at the Salon d'Automne in 1905, the bronze version was renamed The Abandonment and cast by Blot.
Public: children aged 4 and older
Sakountalâ
A work, a tale
“My body moves forward, but my spirit disagrees and falls backward, like a silk banner born into the wind.”
“Oh love, of which only the ashes remain, how could you burn so for beings such as I”
Kalidasa (ca. 4th-5th centuries), The Sign of Sakuntala, play in 7 acts, French translation from the Sanskrit by P.-E. Foucaux, 1867
Sakuntala is a poem by the famous Hindu poet Kalidasa (ca. 4th-5th centuries). This story, inspired by translations and theatrical adaptations of the poem during the 19th century, relates the fable of Sakuntala.
A short presentation of what this “elegiac” theme managed to awaken in the oeuvre of Camille Claudel follows this storytelling. The plaster work Sakuntala earned Camille Claudel an honourable mention at the Salon des Artistes Français art exhibition in 1888. A marble version of this work entitled Vertumnus and Pomona is housed at the Musée Rodin. Presented at the Salon d'Automne in 1905, the bronze version was renamed The Abandonment and cast by Blot.
Public: children aged 4 and older
Practical information
Place :10, rue Gustave Flaubert
10400 Nogent-sur-Seine
At 4:30 PM (LSF – French sign language)
Duration: 25 minutes
Admission per person: general museum admission
On-site registration at the museum reception, 30 minutes prior to the start of the tour: subject to availability.