Que faire à Nogent-sur-Seine ?




Profitez de votre visite du musée Camille Claudel pour découvrir Nogent-sur-Seine et ses environs !


Un patrimoine culturel et naturel marquant 

Plusieurs monuments du paysage nogentais se distinguent, telle l'église Saint-Laurent, construite en plusieurs étapes aux XVe et XVIe siècles. Elle abrite une très riche collection de tableaux dont le Saint Jérôme au désert du Guerchin, des sculptures de Ramus, Dubois et Boucher, ainsi que des vitraux de diverses époques, dont deux interventions contemporaines signées Fabienne Verdier et Flavie Serrière Vincent-Petit. Les Moulins, attestés depuis 862, ont par ailleurs accompagné la ville dans son évolution. Ravagés par un incendie, ils sont reconstruits en 1908 et accueillent aujourd’hui les bureaux d’une entreprise céréalière. 

Échappées nogentaises 

En suivant ce parcours de visite conçu par le musée Camille Claudel, arpentez les monuments et les paysages incontournables de Nogent-sur-Seine, des statues de l’église Saint-Laurent à celles du musée, en passant par la façade du théâtre ou encore les grands moulins.

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Les grands moulins
Les grands moulins © Olivier Drouard
Les grands moulins
Les grands moulins

Une atmosphère XIXe 

Une balade le long du fleuve et sur les berges de l’Île Olive permet de se plonger dans une atmosphère XIXe siècle qui fait le charme de la ville. On y découvre alors de belles demeures qui abritèrent quelques personnages illustres comme Louis XIV ou Napoléon Ier. Dans leur jeunesse, Camille Claudel et son frère Paul y vécurent, mais d’autres artistes ont également marqué la cité nogentaise de leur empreinte : Marius Ramus, Paul Dubois, ou encore Alfred Boucher. Gustave Flaubert (1821-1880) y a aussi effectué de nombreux séjours étant enfant, lui faisant occuper une place importante dans sa vie et dans son oeuvre. Son roman, L’Éducation sentimentale, a ainsi pour cadre Nogent-sur-Seine, ses paysages, ses monuments, et ses habitants. Un parcours urbain sur le patrimoine nogentais met d'ailleurs l'accent sur les monuments et bâtiments que l'écrivain a connus ou qu'il décrit dans son roman.

Bords de Seine

À vélo ou à pied, le temps d’une balade ou d’un pique-nique, mettez-vous au vert et profitez des bords de la Seine et des 3 hectares arborés de l’île Olive. 

Bon à savoir : aux beaux jours, l’Office de tourisme propose des vélos en location

Consulter le site de l'office de tourisme

Déversoir
Déversoir © Olivier Drouard
Déversoir
Déversoir © Olivier Drouard
Office de tourisme
Office de tourisme © Olivier Drouard

Pavillon Henri IV

Classée parmi les monuments historiques, cette maison en pans de bois du XVIe siècle est l'un des sites l’un des sites les plus pittoresques de la commune. La légende veut que ce pavillon de chasse ait abrité les amours d'Henri IV et Gabrielle d'Estrées. Aujourd’hui devenu un espace d’exposition, il accueille à la belle saison les créations des associations, des artistes locaux.

Découvrir

Centrale nucléaire 

En poussant les portes de la Centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine, et notamment de la salle des machines et du simulateur, vous en apprendrez plus sur le fonctionnement d'une centrale.

Bon à savoir : de nombreuses activités y sont proposées durant les vacances scolaires. 

Infos pratiques

CNPE Nogent-sur-Seine
CNPE Nogent-sur-Seine

Château de La Motte-Tilly

 

Direction le siècle des Lumières ! Cet élégant édifice entièrement meublé avec du mobilier d’époque et entouré de jardins à la française a été construit en 1754 pour l’abbé Terray, ministre du roi Louis XV. Aujourd’hui ouvert au public, ce château vous replongera au XVIIIe siècle le temps d’une visite. 

Infos pratiques

Château de la Motte-Tilly
Château de la Motte-Tilly © Olivier Drouard
Château de la Motte-Tilly
Château de la Motte-Tilly © Olivier Drouard
Château de la Motte-Tilly
Château de la Motte-Tilly © Olivier Drouard
Château de la Motte-Tilly
Château de la Motte-Tilly © Olivier Drouard
Château de la Motte-Tilly
Château de la Motte-Tilly © Olivier Drouard

Jardin botanique de Marnay-sur-Seine 

Véritable musée vivant des plantes et formidable conservatoire de la biodiversité, ce jardin vous invite à déambuler le long d’un parcours comprenant une vingtaine de thèmes : le chemin de l'évolution, les roseraies, les plantes médicinales, les plantes condimentaires, le potager, le jardin d'ombre, le jardin conservatoire, le jardin ornemental, le mur végétal... 

Infos pratiques

Jardin Botanique
Jardin Botanique © Olivier Drouard

Vignoble de Champagne 

Visite de pressoirs et de caves, dégustations, rencontres avec les vignerons... Le musée Camille Claudel est à moins d’une vingtaine de minutes du vignoble champenois. Cinq maisons de Champagne vous ouvrent notamment leurs portes dans le charmant village de Villenauxe-la-Grande : l’occasion de découvrir les secrets de l’un des vins les plus prestigieux au monde. 

Infos pratiques

Vignoble de Champagne
Vignoble de Champagne © Olivier Drouard
Vignoble de Champagne
Vignoble de Champagne © Olivier Drouard
Vignoble de Champagne
Vignoble de Champagne © Olivier Drouard

Accès et stationnement




Nogent-sur-Seine se situe dans le département de l’Aube en Champagne. L’entrée du musée Camille Claudel est située à l'angle des rues Gustave Flaubert et Saint-Epoing à Nogent-sur-Seine.


 

En train

Nogent-sur-Seine se trouve à 1 heure de Paris, Gare de l’Est. Le musée Camille Claudel se situe à 10 minutes à pied de la gare ferroviaire.

 

 

En voiture 

Situé à 1h20 de Paris, le musée Camille Claudel bénéficie de grands axes routiers rejoignant

  • Paris par l’A5 – sortie n°18,
  • Troyes par la D619 (1h),
  • Reims par la D951 (1h45),
  • Sens par la D939 (45 min),
  • Provins par la D619 (20 min).

 

Stationnement 

Des places de stationnement gratuit sont disponibles sur le parking Fournier au 1, rue Paul Fournier ou sur le parking de l’église en centre-ville.

 

Mentions légales



 

INFORMATIONS CNIL

Conformément à la loi "informatique et libertés" du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent, que vous pouvez exercer en adressant votre demande à l'adresse suivante : Musée Camille Claudel 10 Rue Gustave Flaubert 10400 Nogent-sur-Seine

Vous pouvez également, pour des motifs légitimes, vous opposer au traitement des données vous concernant.

HEBERGEMENT

Société Online SAS

FORMULAIRES DE CONTACT ET DE DEMANDE D'INFORMATION

Les messages électroniques comprenant vos coordonnées (identité, adresse, adresse électronique, n° de téléphone) sont exploités par le musée Camille Claudel pour répondre à vos demandes.

Ils sont destinés aux services du musée Camille Claudel chargés de leur traitement. Les informations sont conservées pendant un an. 

LETTRE D'INFORMATION

Les adresses de messagerie recueillies dans le cadre de la liste de diffusion ne sont utilisées que pour l’envoi de la lettre d'information et la gestion de votre abonnement. Vous pouvez à tout moment modifier votre abonnement ou le supprimer en vous rendant sur la page prévue à cet effet.

Crédits



Conception et réalisation du site  :

© Agence Minit-L / www.minit-l.com

 

 

 

 

 

Crédits photographiques :

Tous droits réservés, Musée Camille Claudel
 

Textes :

Les textes scientifiques ont été rédigés par Mme Françoise Magny, conservatrice du patrimoine, directrice du musée Camille Claudel et Mme Alexandra Charvier, responsable du service des publics. 

Photographies :

Musée Camille Claudel / Marco Illuminati / Didier Guy / Yves Bourel

 

Presse




Pour toute demande d’information, d’interview ou de visite de presse, notre service communication est à votre disposition par mail ou par téléphone.


Dossiers de presse 

Présentation du musée Camille Claudel

Depuis 2017, la ville de Nogent-sur-Seine rend le plus bel hommage à une artiste exceptionnelle, sculpteur au geste élégant et singulier, Camille Claudel

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Alfred Boucher, de l'atelier au musée

Mars 2024. L'exposition rend hommage à ce sculpteur qui fut le premier professeur de Camille Claudel mais qui fut aussi collectionneur et philanthrope.

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Exposition Fabienne Verdier, Alchimie d’un vitrail

Avril 2022. Après avoir créé les vitraux du chœur de l'église Saint-Laurent, Fabienne Verdier revient à Nogent-sur-Seine pour une exposition inédite.

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Communiqués de presse

Camille Claudel à l’œuvre : Sakountala 

Juin 2024. À l’occasion des 160 ans de la naissance de Camille Claudel, le musée de Nogent-sur-Seine met à l’honneur la sculptrice à travers l’une de ses œuvres majeures : Sakountala.

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Droit Au But

Avril 2024.le musée lance une campagne de financement participatif afin de réaliser un bronze monumental d’une sculpture exceptionnelle : Au But.

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Week-end famille  

Avril 2024. Uun pêle-mêle d’activités gratuites conçues en lien avec l’exposition temporaire Alfred Boucher, de l'atelier au musée.

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Journée internationale des droits des femmes 

Mars 2024. À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le cinéma Lumière et le musée proposent une programmation spéciale

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Semaine de l'accessibilité 

Octobre 2023. Objectif : faire découvrir l’offre culturelle adaptée aux publics en situation de handicap du musée et favoriser la mixité de ses publics. 

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Des outils pour faciliter l'accueil des personnes atteintes de TSA  

Septembre 2023. Le musée développe des outils spécifiques afin de faciliter et d’encourager la visite du musée par  les personnes atteintes des troubles du spectre de l’autisme

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De la plume au ciseau, la correspondance de Camille Claudel 

Septembre 2023.Pour célébrer l’acquisition de six lettres écrites par Camille Claudel à Eugène Blot, le musée présente au une quinzaine de lettres de l’artiste.

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Journées européennes du patrimoine 

Septembre 2023. Le musée inaugure une exposition consacrée à la correspondance de Camille Claudel et propose de nombreuses activités tout au long du week-end.

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Acquisition d'un bas-relief d’Alfred Boucher en cire  

Juin 2022. Les Amis du musée ont acquis un bas-relief d’Alfred Boucher en remportant les enchères organisées par la maison Crait+Müller à Drouot

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Journées européennes de l'archéologie 

Juin 2023. En partenariat avec l’Inrap, le musée Camille Claudel propose une programmation spéciale autour de la Préhistoire.
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Le Musée caché

Juin 2023. Une exposition de photographies en plein air, où dialoguent les photographies des collections cachées du musée et les clichés des enfants participants au projet cette année.
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Week-end famille 

Mai 2023. Avec ses enfants, ses petits-enfants, ses frères et sœurs ou ses parents, chacun est invité à participer au tout premier week-end famille du musée !

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Nuit européenne des muséess 

Mai 2023. Le temps d'une soirée, le musée ouvre gratuitement ses portes et propose deux activités insolites et accessibles à tous.

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Happy HourHappy Hours

Avril 2023. C’est l’une des nouveautés de la saison : le musée s’associe à des producteurs locaux pour de délicieux rendez-vous : les Happy Hours.

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Dernières acquisitions

Janvier 2023. Une œuvre majeure d’Alfred Boucher a rejoint les collections du musée : Volubilis, acquise auprès de la galerie londonienne Bowman Sculpture

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Escape game : Sur les pas de Camille Claudel

Décembre 2022. Avec le jeu d'enquête grandeur nature "Sur les pas de Camille Claudel", récoltez des indices afin d’affronter une ultime épreuve !

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Exposition Corps à Corps

Juillet 2022. En résidence au musée, Isabel Duperray a travaillé sur l’inscription du corps dans le paysage, en écho aux œuvres de Camille Claudel.

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Nouvelles fiches de salle  

Juin 2022. Le musée dévoile un nouvel outil destiné à améliorer l’expérience de ses visiteurs et à offrir de nouvelles informations à ses habitués.

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Amis du musée Camille Claudel




L’Association des Amis du musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine est très présente dans la vie du musée. 


Association loi 1901, créée le 17 novembre 2004

Présidente d’honneur et soutien : Reine-Marie Paris, petite-nièce de Camille Claudel.

Association affiliée à la Fédération française des Sociétés d’Amis de Musées.

Fondée en 2004 par des bénévoles passionnés par l’œuvre de Camille Claudel, l’association œuvre depuis plus de 10 ans pour la reconnaissance de l’artiste ainsi que pour la pratique artistique de la sculpture et du modelage.  

Créée avant son musée, l’association œuvre à présent au développement du musée Camille Claudel et à son rayonnement tant en France qu’à l’étranger. Elle favorise l’enrichissement et la valorisation de ses collections, elle participe à des programmes de restauration et soutient la recherche.

Musée caché 2021
Musée caché 2021
Assemblées générale de l'association
Assemblées générale de l'association © Émile Phelizot - ZACAR Films
Assemblées générale de l'association
Assemblées générale de l'association © Émile Phelizot - ZACAR Films

Depuis février 2017, l'association porte le nom « Amis du musée Camille Claudel ».  

Chaque don contribue à favoriser la connaissance de cette artiste et à l’admiration de ses œuvres. 

L’association est porteuse des valeurs de passion, de respect, d’ouverture et de dialogue.  

Une des autres actions phares de l’association passe par la pratique du modelage et de l’expression plastique, afin de développer l’épanouissement de chacun et la découverte artistique. 

Retrouvez les actualités des Amis du musée Camille Claudel sur 

 

 

Soutenir le musée




Vous souhaitez vous impliquer dans la vie de votre territoire, encourager son développement et contribuer à son attractivité ? Vous investir dans de nouveaux projets afin de donner encore plus de sens à votre activité vous intéresse ? Favoriser l’accès à la culture du plus grand nombre vous tient à cœur ? Et si vous étiez le prochain mécène du musée Camille Claudel ?  


Qui peut soutenir le musée ?  

Que vous soyez un particulier, un autoentrepreneur, une très petite entreprise, une société de taille moyenne ou encore un grand groupe, vous pouvez soutenir le musée, ponctuellement ou sur un plus long terme. Vous pouvez choisir les projets qui correspondent à votre culture d’entreprise, à vos valeurs et à votre budget.  

Pourquoi soutenir le musée ?  

Le musée Camille Claudel, c’est :  

  • des collections exceptionnelles qui comprennent non seulement le plus grand ensemble d’œuvres de Camille Claudel au monde mais aussi plusieurs centaines de sculpture d’autres artistes de sa génération ; 
  • des projets ambitieux qui permettent d’enrichir, de valoriser et de rendre accessible les collections. 

 

S’engager auprès du musée Camille Claudel, c’est :  

  • découvrir et faire découvrir le musée Camille Claudel ; 
  • contribuer à son rayonnement et à sa vitalité ; 
  • diffuser l’image d’un territoire solidaire et dynamique ;  
  • bénéficier de privilèges pour vos clients et vos salariés. 

 

Quelles actions soutenir ?    

Devenez mécène du musée Camille Claudel en soutenant nos projets, tels que :  

  • l’acquisition d’une nouvelle œuvre ; 
  • la restauration d’une œuvre ; 
  • l’organisation d’une exposition temporaire ; 
  • l'accueil des artistes en résidence ; 
  • des évènements de la programmation culturelle : visites, ateliers, conférences, spectacles vivants, etc.  

 

Comment soutenir le musée ?   

En fonction de votre stratégie de mécénat, trois formes de soutien sont possibles, donnant droit aux mêmes avantages fiscaux : 

  • Le mécénat financier : apport d’un montant en numéraire. 
  • Le mécénat de compétences : mise à disposition de vos compétences. 
  • Le mécénat en nature : mise à disposition gratuite de biens ou de services.  

 

A quels avantages et contreparties aurai-je droit ?  

Que vous soyez une personne assujettie à l'impôt sur le revenu ou une entreprise soumise à l'impôt sur les sociétés, vous bénéficiez d'une réduction fiscale de 60 % du montant de votre don pour le musée. 

En savoir plus 

En soutenant une action du musée, vous pouvez bénéficier d'une visibilité sur nos supports de communication et lors de son inauguration. Vous pouvez aussi recevoir des contreparties représentant jusqu'à 25 % de votre don : billets d'entrée au musée, visites privées, privatisations de notre auditorium... 

 

Pour plus de renseignements, contactez-nous

 

 

Projets soutenus

De nombreux acteurs contribuent au rayonnement du musée Camille Claudel. Aperçu à travers quelques projets passés ou en cours

La “semaine de l’accessibilité” 

Chaque année, grâce au soutien du Lions Club, est organisée une semaine dédiée à l’accessibilité pour les personnes en situation de handicap. Trois temps forts rythment cette semaine : des visites adaptées aux différents types de handicap, une journée professionnelle favorisant les échanges entre les structures culturelles et médico-sociales et un week-end réunissant tous les publics, en situation de handicap ou non, autour d'une programmation variée.

 

La création d’un dispositif multisensoriel 

En 2018, le Fonds de dotation Ecureuil & Solidarité de la Caisse d’Epargne Lorraine Champagne-Ardenne a participé à la création d’un outil de médiation : le dispositif multisensoriel. Destiné à tous les publics, il vise à faire comprendre les étapes de la fabrication d’une sculpture à travers des maquettes tactiles, des supports iconographiques ou encore des extraits sonores.

 

L’enrichissement des collections

De nombreuses entreprises locales accompagnent le musée dans ses différents projets d’acquisitions.

En 2017, le musée Camille Claudel a acquis trois œuvres majeures (Portrait de Louise Claudel, Vieil aveugle chantant, Homme aux bras croisés) grâce au soutien financier des Amis du musée, de la région Grand Est, de la centrale EDF, de la société Gaget, du cabinet Lenoir et associés architectes, du cabinet Prieur et associés, de l’agence ANAU et de la société Roussey.

En 2022, le musée fait l'acquisition d'un marbre monumental d’Alfred Boucher, Volubilis, avec l’aide de l’Etat, du Département de l’Aube, des Amis du musée ainsi que de Jean Maccagno.

 

 

 

Co-financeurs 

Le musée Camille Claudel est une réalisation de la ville de Nogent-sur-Seine avec le soutien de l'Etat, ministère de la Culture, de la Région Grand Est, du Département de l'Aube et de l'Union Européenne, Fonds européen de développement régional.

 

    

   

 

Partenaires & mécènes

 

 

Architecture

Architecture



L’objectif majeur du musée est de présenter le travail de l’artiste Camille Claudel, dont le musée situé dans le cœur historique de la ville de Nogent-sur-Seine, réunit le plus grand nombre d’œuvres à ce jour. 


Un musée-îlot

Dans ce contexte existant, notre intention a été d’articuler les constructions conservées avec de nouveaux volumes. Cet ensemble forme un îlot urbain en cœur de ville en composant une suite de lieux d’exposition.

Des vues sont proposées entre le parcours du musée et les rues qui le bordent permettant de conjuguer la mémoire du lieu avec la nouvelle fonctionnalité.  

D’un point de vue architectural, la volumétrie du musée se réfère à l’échelle des maisons qui le jouxtent et au grand paysage. En effet, la situation topographique du musée sur une butte du centre historique est un repère, au même titre que l’église, les grands moulins ou la centrale qui dessinent la silhouette urbaine de la ville de Nogent-sur-Seine. 

 

La brique

La brique est le principal matériau utilisé pour la construction du musée.

L’utilisation de ce matériau en analogie aux constructions environnantes sur lesquelles on peut observer une mise en œuvre plutôt décorative recouvre entièrement les façades à la fois en décalage et en harmonie avec le lieu.

La matière de la brique, la terre, est liée par son caractère plastique au sculpteur qui transforme les matériaux avec ses mains. Cette idée du geste a conduit à utiliser une brique fabriquée selon des méthodes artisanales.

 

Présenter l’œuvre

Proposer un dispositif architectural pour présenter l’œuvre de Camille Claudel est le point de départ et la finalité de ce musée. La muséographie est réduite à sa plus simple expression, la force de l’artiste parle d’elle-même.

Seule une harmonie de couleur a été recherchée entre les sols, les peintures et le mobilier afin de laisser au mieux s’exprimer les œuvres.

Adelfo Scaranello, architecte
Juin 2015

Maquette du musée, côté rue Saint-Epoing.
Maquette du musée, côté rue Saint-Epoing. © A.Scaranello
Maquette du musée, côté rue Gustave Flaubert.
Maquette du musée, côté rue Gustave Flaubert. © A.Scaranello
Croquis du principe de la tour, vue de la rue Gustave Flaubert.
Croquis du principe de la tour, vue de la rue Gustave Flaubert. © A.Scaranello
Croquis de la volumétrie.
Croquis de la volumétrie. © A.Scaranello
Adelfo Scaranello,  architecte
Adelfo Scaranello, architecte

Collaborateurs au sein de l’agence Architectures A. Scaranello : Markus Muller, Lucie Waquet, Martin Quelen, Thibaud Szadel

Partenaires : MDA Lumière - Stéphanie Daniel (Eclairage muséographique)

1909 - 1943 : Les années d’enfermement




Des crises de paranoïa délirante, centrées sur « la bande à Rodin », affectent la créativité de Camille Claudel, jusqu’à la tarir. Elle est internée le 10 mars 1913, pour le restant de ses jours.


Destructions 

A partir de 1911, l’état de santé physique et mentale de Camille Claudel devient réellement préoccupant. Elle ne sculpte plus et mène une vie misérable, barricadée dans son logement persuadée que « la bande à Rodin » la persécute. Elle détruit certaines de ses œuvres, comme en témoigne une lettre écrite vers 1912 à sa cousine Henriette Thierry : 
« Lorsque j’ai reçu votre lettre de faire-part, j’étais dans une telle colère que j’ai pris toutes mes esquisses de cire, je les ai flanquées dans le feu, ça m’a fait une belle flambée, je me suis chauffée les pieds à la lueur de l'incendie, c’est comme ça que je fais quand il m’arrive quelque chose de désagréable, je prends mon marteau et j’écrabouille un bonhomme. (…) 
La grande statue a suivi de près le sort malheureux de ses petites sœurs en cire car la mort d’Henri a été suivie quelques jours après d’une autre mauvaise nouvelle (…). Aussi beaucoup d’autres exécutions capitales ont eu lieu aussitôt après, un monceau de plâtras s’accumule au milieu de mon atelier, c’est un véritable sacrifice humain. » 

1913 : l’internement

Le 3 mars 1913, Louis-Prosper Claudel meurt à Villeneuve-sur-Fère. N’étant pas informée du décès, Camille Claudel n’assiste pas aux obsèques de son père qui lui avait toujours manifesté amour et protection. 
Le 7 mars, constatant la psychose délirante de l’artiste, le docteur Michaux rédige un certificat d'internement et le 10 mars, elle est internée à l’hôpital de Ville-Evrard, en région parisienne. La procédure utilisée est celle du « placement volontaire » demandé par sa mère. Camille Claudel a 48 ans. 
En raison de la guerre, Camille Claudel est transférée à l'asile de Montdevergues à Montfavet dans le Vaucluse en septembre 1914. 
Elle ne sculpte pas et ne reçoit aucune visite de sa mère, qui meurt en 1929, ni de sa sœur, décédée en 1935. Retenu à l’étranger par ses fonctions diplomatiques, son frère Paul vient la voir une douzaine de fois. En 1929, sa vieille amie, Jessie Lipscomb, lui rend visite avec son époux à l’occasion d’un voyage en Europe. Cette rencontre est immortalisée par une photographie. 
Camille Claudel meurt le 19 octobre 1943 à l’âge de soixante-dix-huit ans. Son frère lui avait rendu une dernière visite le 21 septembre. Elle est inhumée au cimetière de Montfavet dans une tombe provisoire avant que sa dépouille ne soit transférée, dix ans plus tard, dans une fosse commune. 

Lente reconnaissance 

En 1914, alors qu’Auguste Rodin prépare l’établissement de son musée dans l’hôtel Biron, Mathias Morhardt lui propose d’y réserver une salle aux œuvres de Camille Claudel. Rodin approuve l’initiative, mais Paul Claudel s’y oppose catégoriquement. Rodin meurt le 17 novembre 1917. 
Entre 1934 et 1938, des œuvres de Camille Claudel sont exposées au Salon des femmes artistes modernes (L’Implorante, La Valse, Buste de Rodin).  
En 1949, contre toute attente, Paul Claudel sollicité le musée Rodin pour organiser une rétrospective de l’œuvre de sa sœur. Une collaboration étroite s’établit entre Cécile Goldscheider et le poète, auteur de la préface du catalogue, « Ma sœur Camille », dans laquelle il dresse une étude de l’œuvre et un portrait intime de l’artiste. La grande rétrospective est inaugurée  le 16 novembre 1951. En 1952, Paul Claudel offre quatre œuvres essentielles au musée Rodin : les deux versions de L’ Âge mûr, Vertumne et Pomone et Clotho
Exceptée cette exposition, Camille Claudel tombe dans un profond oubli pendant plusieurs décennies. Il faut attendre les années 1980 pour que commence la lente reconnaissance de son œuvre grâce au travail des historiens de l’art, qui aboutit à l’ouverture du musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine, en mars 2017. 

1893 -1908 : Les années de création solitaire




« […] J’ai beaucoup d’idées nouvelles qui te plairaient énormément […]. J’ai un grand plaisir à travailler […]. Tu vois que ce n’est plus du tout du Rodin […]. » Ces quelques phrases extraites de la lettre que Camille Claudel adresse à son frère en décembre 1893 révèlent l’état d’esprit qui la gouverne désormais.


Séparation avec Rodin

Dans les années 1890, exaspérée par les critiques qui rapprochent sans cesse son travail de celui de Rodin, Claudel recherche une esthétique résolument personnelle et moderne. Les Croquis d’après nature sont l’aboutissement de ces réflexions : Les Causeuses, La Vague, Rêve au coin du feu... Malgré leur abondance attestée par les sources de l’époque, très peu de ces sculptures de dimensions réduites nous sont parvenues. Certaines ont probablement été détruites par l’artiste dans des moments de détresse. Représentant des scènes observées dans le quotidien, elles sont notamment influencées par l’art japonais, découvert par l’artiste à l’Exposition universelle de 1889 et dans les collections des amateurs parisiens. 

En 1893, la sculptrice expose au Salon de la Société nationale des beaux-arts deux œuvres majeures : La Valse (n°37) et Clotho (n°38).  La même année 1893, Paul Claudel entame une carrière diplomatique en tant que vice-consul à New York. L’éloignement de Paul coïncide avec l’amorce de la séparation avec Rodin et dans les années qui suivent, elle s’efforce de mobiliser d’autres soutiens pour promouvoir son travail. 

L’indépendance 

En 1895, Camille Claudel reçoit deux commandes pour des œuvres majeures : en janvier, Clotho en marbre à la suite du banquet donné en l’honneur de Puvis de Chavannes, puis, en juillet, sa première commande par l’État : L’Âge mûr. Les rapports de l’inspecteur Dayot et les maquettes conservées au musée Rodin permettent de suivre les étapes de l’élaboration de cette sculpture. En définitive, l’État n’honore pas sa commande pour des raisons obscures. Quant à Clotho, le marbre disparaît étrangement du musée du Luxembourg. 
En 1896, Camille Claudel fait deux rencontres importantes : Mathias Morhardt, rédacteur au journal Le Temps, et la comtesse de Maigret, qui sera sa principale mécène jusqu’en 1905. Elle lui commande notamment Persée et la Gorgone, qui restera son unique marbre monumental. 
En mars 1898, Morhardt publie dans Le Mercure de France la première biographie de l’artiste. Celle-ci charge le journaliste de convaincre Rodin de ne plus lui rendre visite pour apporter la preuve qu’il n’intervient pas dans la création de ses œuvres et elle rompt définitivement avec lui en changeant d’atelier pour s’installer 63, rue de Turenne et, peu après, quai de Bourbon. 

« Camille Claudel, statuaire » 

En août 1905, Camille et Paul Claudel séjournent ensemble dans les Pyrénées. Paul publie l’article « Camille Claudel, statuaire » dans le journal L’Occident et Camille élabore son Buste de Paul à trente-sept ans, dernière œuvre vraiment originale de l’artiste. 
La sculptrice expose à la fois au Salon des artistes français (Vertumne et Pomone, marbre ; La Sirène, bronze) et au Salon d’automne (L’Abandon, bronze). Puis, en décembre, Eugène Blot lui consacre une exposition dans sa galerie. Il contribue à la diffusion de son travail en éditant en bronze des œuvres telles que L’Implorante, La Fortune, La Sirène, L’Abandon, La Valse, Les Causeuses... Ces bronzes sont présentés dans le fonds permanent de la galerie et seront régulièrement exposés dans des manifestations de groupe. Au cours de la soirée suivant l'inauguration en décembre 1905, Claudel s'emporte et son comportement fait scandale. La violence de son attitude, ses démonstrations choquantes l’éloignent de ceux qui étaient restés ses amis. 
En 1906, l’artiste obtient une dernière commande de la direction des Beaux-Arts, Niobide blessée (bronze déposé au musée des Beaux-Arts de Poitiers), pour laquelle elle réutilise la figure féminine de Sakountala. L’année suivante, par l’intermédiaire d’Eugène Blot, l’État achète un tirage en bronze de L’Abandon (déposé au musée de Cambrai).