Daté de 1865, ce dessin de Camille Corot est caractéristique de la fin de sa carrière. Il privilégie alors la technique du fusain et un travail de l’estompe qui donne un effet flouté à ses paysages d’arbres aux frêles silhouettes. Les traits noirs ainsi estompés déclinent des tonalités de bruns et perdent dans le flou les détails, qu’il s’agisse du feuillage de l’arbre ou des deux petits personnages à gauche.